Sherine Baddi, première artiste IA, a Star is Born !
Elle est belle, magnifique, radieuse et elle chante comme une diva. Son sourire toujours accroché aux lèvres en a charmé plus d’un. Elle se voit comme une messagère, une artiste qui n'a pas seulement pour mission de chanter, mais aussi de porter un message de paix et de solidarité à travers le monde. Fière de son métissage, elle ne cache pas son combat pour propager de la douceur dans ce monde de brutes. Trop parfaite pour être vraie et, pourtant, bon nombre de fans s’adressent à elle comme à un être humain. Certains proposent même de l’épouser. Et dire que tout est parti d’une idée farfelue. Voici l’histoire de la première artiste IA illustrant un véritable tournant dans le monde de l’art, de la communication et des médias.

La première artiste IA, là où tout a commencé
L'idée de Sherine Baddi a émergé lors d’un voyage du fondateur de Kayak Communication, Habib Oualidi, aux États-Unis. Quand il était à New York, il a été surpris par le nombre de vidéos d’influenceurs américains submergeant la toile et qui parlaient de l’IA générative tout en montrant ce qu’ils ont pu réaliser sur les différentes plateformes et applications en ligne. Les résultats étaient bluffants. Il a d’abord été pris de panique en imaginant tous ces métiers qui allaient disparaitre, dont le sien. Puis, son instinct de survie l’a rapidement guidé vers la recherche de solutions et d’opportunités pour réinventer son activité. Il a aussitôt entamé une formation immersive pour choisir les bons outils d’IA. Il a d’abord commencé par produire des chansons pour l’habillage sonore des épisodes de son Road Trip en famille. Ce qui lui a aussitôt réglé le problème des droits d’auteur auxquels il était régulièrement confronté, sur YouTube. Puis, il s’est attaqué à l’apprentissage des prompts et à la génération des images et vidéos par IA. Quand il a évoqué l’idée de partager les chansons qu’il a produit en leur attribuant des artistes virtuels, Sonia, sa fille cadette, directrice associée chez Kayak Communication, lui a dit « Pourquoi pas créer LA Première Artiste IA ? ».
C’est ainsi que Sherine Baddi est née. Inspirée par les valeurs d'hospitalité et de générosité de son créateur franco-marocain, mais aussi par la puissance de l'Intelligence Artificielle, Habib Oualidi a décidé de créer cette artiste virtuelle qui incarnerait ce métissage culturel et cette envie de bâtir des ponts entre les peuples. Sherine est un personnage entièrement imaginaire, mais son âme est ancrée dans la réalité des racines et convictions de son créateur.
Une artiste IA sans frontières
Entièrement créé avec l’IA, le premier clip de Sherine Baddi, Welcome to the Kingdom, est un véritable exploit technologique, fusionnant musique et innovation numérique pour créer une expérience immersive inédite. Sherine incarne la rencontre entre le brassage culturel et l’intelligence artificielle, avec une vocation claire : utiliser la musique pour prôner la paix, la fraternité et l'unité. Elle représente la fusion des cultures, un reflet de notre époque où les frontières géographiques et culturelles s'effritent. Son single a rapidement conquis le public et les médias, et son clip a attiré l'attention de sociétés de production, désireuses de collaborer avec elle. Les différentes propositions reçues par Sherine Baddi confirment qu’elle ne se contenterait pas d'être une simple innovation technologique, mais qu'elle incarnerait un véritable mouvement culturel, un pont entre les générations et les cultures.
Sans humains, l'IA n'est rien !
Si l'Intelligence Artificielle générative semble offrir des possibilités infinies, il est important de comprendre que tout n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Bien que ces technologies aient fait des progrès spectaculaires, les rendus ne sont pas toujours parfaits. Lorsque l'on crée des séquences vidéo réalistes avec des personnages générés par IA, on se heurte souvent à des anomalies. Les personnages peuvent apparaître déformés, avec plusieurs membres, plusieurs mains ou plusieurs doigts, ce qui génère un grand nombre de déchets. En moyenne, il faut entre 5 et 10 essais pour obtenir un résultat satisfaisant, que ce soit pour la musique, les images ou les vidéos. Cette imprécision peut être décourageante, mais elle fait partie du processus d’apprentissage de l’IA. Pour obtenir un rendu vraiment professionnel, l’intervention humaine reste indispensable, notamment pour le montage et la finalisation des rendus. Sans l'œil d'un expert pour ajuster et affiner le travail de l'IA, il est difficile d'atteindre la perfection.
Pour le clip "Welcome to the Kingdom" de Sherine Baddi, l’équipe Kayak Communication a dû manipuler plus de 15 logiciels, plateformes et applications d’IA différentes. Chaque outil a été utilisé à un moment donné pour générer des éléments spécifiques du clip, que ce soit pour la création des personnages, l’animation, la musique, ou les effets visuels. Ce processus est loin d’être instantané et demande une coordination minutieuse entre les différentes technologies et les créateurs humains. Cela montre bien que, même si l'IA offre des possibilités créatives exceptionnelles, elle n'est pas encore entièrement autonome et nécessite toujours une intervention humaine pour guider et finaliser le produit. Ce n'est qu'avec cette collaboration entre l'humain et la machine que l'on peut réellement exploiter tout le potentiel de l'IA générative. C’est d’ailleurs cette expérience qui a guidé les créateurs de Sherine Baddi pour lui attribuer sa tag-line, « Sans humains, l’IA n’est rien ! ».
C’est incroyable de voir l’alliance entre la technologie et l’art. Bravo à vous Habib. J’ai hâte de suivre le parcours de cette artiste et de découvrir ses prochaines créations !